CODA et le Brésil unissent leurs forces pour fermer 16 sites de piraterie d’anime, tandis qu’ACE collabore avec le Vietnam pour lutter contre la piraterie de films et d’animes.

Dans un monde où la piraterie d’anime et de films prend de l’ampleur, des initiatives internationales se mettent en place pour protéger les industries créatives. En Japan, l’organisation CODA s’associe avec le Brésil pour démanteler 16 sites de piraterie en ligne, une offensive qui témoigne de la volonté des créateurs de défendre leurs droits. Parallèlement, l’association ACE s’engage avec le Vietnam pour contrer la diffusion illégale de contenus, montrant ainsi qu’aucun coin du monde n’est épargné par ce fléau. Ces collaborations internationales visent à restaurer l’intégrité du secteur, tout en renforçant la sensibilisation autour de la propriété intellectuelle.

CODA et le Brésil unissent leurs forces pour fermer 16 sites de piraterie d’anime

La piraterie d’anime est un fléau mondial et, récemment, une action, qui pourrait bien faire trembler les sites illégaux, a vu le jour. Le groupe antipiratage CODA, basé au Japon, a formé une alliance inattendue avec le Brésil pour démanteler des réseaux de distribution de contenus illégaux. Ensemble, ils ont réussi à mettre la main sur pas moins de 16 sites dédiés à la diffusion d’animes sans la moindre autorisation.

Cette opération n’est pas un acte isolé ; elle s’inscrit dans un mouvement international visant à protéger l’industrie de l’anime, particulièrement bienveillant envers les créateurs. Avec des géants comme Toei Animation, Toho, et Bandai Namco à bord, la coalition se renforce. Les plaintes de ces grandes entreprises ont été un puissant moteur de cette collaboration, permettant une réponse rapide et efficace contre le piratage.

Des mesures efficaces contre le piratage

Cette démarche ne se limite pas seulement à la fermeture de sites. C’est un véritable coup de filet qui représente une phase majeure d’une campagne globale. En effet, la première phase avait déjà permis de fermer 36 autres sites pirates, et CODA semble ne pas vouloir s’arrêter là. La deuxième phase, lancée en septembre 2023, reflète une détermination sans précédent pour éliminer les sources de piraterie et protéger les droits d’auteur.

Le Brésil, de son côté, poursuit une lutte active contre le streaming illégal, témoignant de son sérieux dans cette bataille. De plus en plus d’initiatives sont mises en place pour surveiller et supprimer les contenus non autorisés diffusés sur le territoire. Le pays s’affirme ainsi comme un partenaire clé dans cette offensive.

ACE collabore avec le Vietnam pour lutter contre la piraterie de films et d’animes

Parallèlement à ces efforts notables, une autre alliance se forme dans le Vietnam pour contrer le piratage de films et d’animes. L’ACE (Alliance for Creativity and Entertainment) a choisi ce pays asiatique pour son intervention. Le Vietnam, connu pour sa rapide adoption des nouvelles technologies, est également devenu un terrain fertile pour le piratage numérique.

La collaboration entre l’ACE et les autorités vietnamiennes symbolise une prise de conscience croissante de l’impact négatif qu’a le piratage sur l’économie locale et mondiale de l’audiovisuel. En s’attaquant aux sites illégaux qui partagent des contenus sans autorisation, ces groupes cherchent à restaurer un équilibre entre l’accès à la culture et la valorisation des créateurs. Ce partenariat, bien qu’axé sur les films et animes, s’inscrit dans la même logique de protection des droits d’auteur.

La dynamique internationale de la lutte contre la piraterie

Ces initiatives sont indicatives d’une dynamique internationale renforcée visant à éradiquer le piratage. Tandis que CODA et le Brésil se concentrent sur l’anime, l’ACE et le Vietnam abattent les barrières du piratage de films. Chaque coalition, avec ses spécificités, illustre bien la coopération nécessaire entre les pays pour faire face à ce défi complexe.

Les industries créatives, tant au Japon qu’au Brésil, ou encore au Vietnam, gagnent à s’unir pour défendre leurs intérêts. Loin d’être une lutte isolée, cette guerre contre le piratage est un effort collectif qui, espérons-le, portera ses fruits à long terme, préservant ainsi l’intégrité et la richesse de la culture à travers le monde.