Podcast – Terror in Resonance
Sommaire du podcast « Terror in Resonance » :
- Synopsis de la série
- Résumé sur Nine et Twelve
- Personnages principaux
- Nos personnages préférés
- Doublage
- Conclusion
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Nicolas : Bonjour les amis, aujourd’hui nous allons parler d’une des oeuvres du grand Shinichirō Watanabe, je veux dire Terror in Resonance avec mon ami Juju Baffy. Nous allons parler d’un anime un peu spécial, de l’avant dernière production de Shinichirō Watanabe.
C’est une petite série de 11 épisodes, c’est simple et efficace. Et d’une addiction hallucinante. J’ai regardé le premier épisode et j’ai fait pété tous les autres derrière. C’était exceptionnel !
Donc nous allons expliquer ce qui se passe dans cette série. N’est-ce pas mon Juju ?
Juju : Nous sommes dans Tokyo qui est frapper par des attaques terroristes. Nous avons deux protagonistes qui se font appeller les Sphinx, Nine et Twelve, deux ados qui ont survécu à un incident inconnu. Dont on en saura plus un peu plus tard.
Nico : Il y a tout un passé qui est très secret dont on a des brides au fur et à mesure des épisodes.
Juju : Du coup, ils décident de perpétrer des attentats terroristes pour faire passer un message au monde. Chaque bombe posée est signée par les deux protagonistes et comporte une énigme qui, une fois résolue, permet de la localisée. Les héros font toujours en sorte que la bombe ne tue aucune victime mais infligeant tout de même des dégâts matériels. C’est leur point fort. Les deux ados très intelligents sont confrontés aux forces de police et tout particulièrement au détective privé Shibazaki qui essaye de résoudre les énigmes et de désamorcer les bombes.
Nico : C’est l’objet d’un gros arc de la série où l’on voit ce jeu du chat et de la souris entre les jeunes garçons et Shibazaki. Ce qui est très fort chez Shinichirō Watanabe c’est qu’il venait juste de faire Space Dandy (très comique) avant Terror in Resonance. Et derrière, il a été capable de faire une série très sérieuse. Il a été récupérer des références de la culture japonaise du manga et du seinen japonais avec un peu de David Fincher ou Tarantino et mixer tout cela. Dans cette série on retrouve toutes ces références mais il ne va jamais les utiliser comme on l’attend. A des moments, ça va nous rappeler le film Seven mais non, il sublime juste ces films qui alimentent son inspiration. Les personnages principaux Nine et Twelve sont des stéréotypes : par exemple, Nine est le beau gosse un peu froid que l’on retrouve dans tous les shojos. Twelve est plutôt à l’inverse très jovial et ouvert. Ce qui donne un mélange intéressant.
Juju : Risa Mishima était malheureusement au mauvais endroit et au mauvais moment lors de la pose d’une bombe. Connaissant alors l’identité des deux ados terroristes, ces derniers ont été contraints de l’intégrer à leur duo.
Nico : Ce trio là va très vite se former où Twelve va prendre la défense de Risa. Cette pauvre fille est martyrisée par ses camarades de classe et opprimée par une mère hystérique, abandonnée par son propre père. Son univers est très anxiogène. Au départ, on se dit qu’elle a de la classe et du charisme mais petit à petit, Twelve va continuer à entretenir une relation étroite avec Risa pour la sortir de son état émotionnel. Elle incarne l’héroïne de shonen un peu maladroite.
Juju : Risa est parfois un atout, mais parfois un obstacle également.
Nico : Les deux ados ne voulaient pas se lier sentimentalement avec quelqu’un extérieur mais l’arrivée de Risa va les amener à ouvrir une faille qui leur causera du tord. On a l’impression de suivre un film de serial killer qui donne des indices sur ses prochains meurtres. Les énigmes dans les premiers épisodes sont très travaillés. Tout est autour du mythe d’Œdipe dans la mythologie grecque. Jusqu’aux noms de scène « Sphinx », le fameux monstre qui a posé la fameuse énigme à Œdipe. L’auteur a transposé ce mythe dans un décor japonais. Je crois que la troisième énigme fait référence à un mythe japonais qui ressemble beaucoup à celui d’Œdipe.
On va parler de l’équipe de réalisation de cette série. Le scénariste Shinichirō Watanabe est connu pour avoir œuvré sur Cowboy Bebop. Il est secondé par son character design Kazuto Nakazawa qui a travaillé sur Hunter x Hunter. Le studio d’animation n’est autre que Mappa qui a fait une bonne série de super heros au passage. A la musique, nous avons Yoko Kanno que l’on ne présente plus. Ses musiques sont fantastiques alliant beauté et mélancolie.
Juju : j’aime bien le flic Kenshiro Shibazaki qui est l’archétype du flic maudit. Cela s’était déjà mal passé pour lui dans le passé. Il essaye de se racheter professionnellement en tentant de résoudre cette affaire.
Nico : ce qui est intéressant c’est qu’il a été mis au placard. Dès le début on le comprend d’ailleurs. Il était avec un coéquipier à l’opposé de lui qui est là juste pour faire ses heures en regardant des vidéos sur internet. Il a été d’ailleurs le premier à tomber sur les vidéos du fameux « Sphinx ». C’est à ce moment là que Shibazaki a pris au sérieux cette vidéo et a eut connaissance de ce mystérieux groupe terroriste. Shibazaki faisait partie de l’élite auparavant ce qui renforce son charisme. Par la force des choses, il va être l’antagoniste de la série mais aussi le héros voulant empêcher les attentats. Il sera d’ailleurs le seul a comprendre la psychologie des terroristes qui attaquent les symboles de l’autorité gouvernementale japonaise. Ce qui l’amènera à enquêter personnellement sur l’affaire.
Juju : Five est un peu le Joker de la série. C’est un personnage féminin.
Nico : Il y a un peu d’inspiration de Death Note également c’est vrai ! Quand on voit Five, l’introduction est fabuleuse. On a l’impression de voir L. Au début du premier épisode, la messe est dite : nos deux personnages Nine et Twelve ont volé de la matière nucléaire. Five est très intelligente aussi, ce qui rend la série très palpitante. On ne sait pas vraiment si Five est pour les terroristes ou pour la police tellement sa personnalité est mystérieuse. Nine est un peu le chef de l’équipe. Il est là pour ouvrir les yeux à la société japonaise qui s’est laissé endormir par le système. C’est au travers de ses flash-backs que l’ont découvre son passé douloureux.
On va parler du doublage maintenant. J’avais commencé à regarder la série en VO. Très vite j’ai eu la flemme et je me suis mis à la version française. Cette dernière est excellente. On retrouve d’ailleurs le comédien Arnaud Laurent que nous avions déjà interviewé. D’ailleurs je ne l’avais pas reconnu au début ! Il n’avait pas une voix à la Natsu où il est plus débordant dans ses émotions. Il est vrai que Twelve est assez enfantin mais Arnaud Laurent donne une très bonne interprétation. Nous retrouvons aussi Jean-Marco Montalto qui incarne Kokonoe Arata alias Nine qui est intelligent et calme. L’une de mes comédiennes préférée est Carole Combes incarnant Risa Mishima qui va passer de timide à extravertie tout au long de la série. C’est très fort de donner un ton différent au personnage. Shibazaki est interprété par Philippe Roullier. C’est un casting fabuleux.
Ce que j’ai apprécié dans cette série c’est le coté Sherlock Holmes. Shibazaki va parfois trop loin dans ses réflexions et son collègue le ramène a des choses essentielles. C’est une sorte de faux duo.
Juju : Moi, j’ai été surpris de la fin. Elle est bien mais je ne m’y attendais pas.
Nico : Vous pouvez voir cette série sur Netflix ! Alors c’est le moment de vous rattraper !
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