Podcast – South Park
Sommaire :
- Les origines de South Park
- Méthode de production
- Episodes marquants
- Controverses et polémiques
- Doublages
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Manu : bonjour est bienvenue dans ce podcast spécial ça SPARC avec Benoît et Nico. Pour rappel Benoit game designer il était déjà venu dans une émission pour parler de son jeu énigme box le jeu d’énigmes sur mobile. Nous avions si parler de Rick amorti parce que tu es fan.
Nico : South Park est une série d’animation américaine. Elle est un petit peu construite sur le modèle d’une sitcom classique. Elle met en scène une brochette de héros primaires dans un environnement typiquement américaine. Des éléments fantaisistes ou débiles vont être injectés dans les épisodes. Ce qui est marrant c’est que ça crée des énormes décalages qui vont provoquer l’aspect comique de la série. C’est avant tout une série qui se veut comique. On y retrouve d’ailleurs énormément de codes de la comédie de situation. On y retrouve des scènes de la vie quotidienne comme : le contexte familial, le quotidien routinier, les représentants de l’ordre moral et civique, les bêtises humaines. Un petit peu tout ce bordel la. On va suivre un groupe de gamins qui vivent dans un petit village du nom de South Park et qui vont être amené à être confronté à ces éléments un peu perturbateur et à ces situations comiques. Ce qui marrant c’est que des personnages principaux sont des enfants et ils vont voir des choses qui sont supers choquantes une très grave. Mais avec leurs regards d’enfants. Il est vrai qu’il y a des choses vraiment hallucinantes. Il y a des questionnements existentiels. Du type bâton encourageait le clonage des travaux la pratique à l’école ? C’est ça qui fait le charme la série.
Manu : avant de passer dans le détail, on va commencer par les origines de la série.
Nico : deux créateurs du nom de Trey Parker et Maston on crée ça SPARC. Ils assurent eux-mêmes le doublage de leur héros. Ils sont vraiment originaires de South Park dans le Colorado comme les personnages principaux de leur dessin animé. Ils avaient fait une espèce de pilote de leur série en 1992 qui racontaient une espèce d’histoire totalement barrée. Il s’agissait d’un combat de karaté entre le Père Noël et Jésus-Christ. L’enjeu était la réhabilitation de l’esprit de Noël.
Manu : d’ailleurs le titre original du court-métrage était Jésus vs Frosty.
Nico : cette vidéo a été envoyée à plusieurs producteurs. Malheureusement comme beaucoup de projets allaient rester en dessous de la grosse pile de projets de production. Jusqu’au moment où Brian Gradel de la Fox TV était tombé dessus. Et il s’était amusé à envoyer avec la carte de vœux de fin d’année la vidéo. Parmi ces relations se trouver Georges Clooney. Ce dernier a trouvé cette chose tellement sympathique qu’il allait lui aussi partager la vidéo à ses amis. Du coup le succès de South Park est né comme ça. Ce qui a permis la réalisation de South Park qui dure jusqu’à aujourd’hui.
Manu : la série existe depuis 1992 mais toi Benoit en quelle année as-tu vu pour la première fois la série ?
Benoit : à la fin des années 90. D’ailleurs pour l’anecdote c’est un ami qui n’aimait pas du tout qui me l’avait montré. Et ce mec là me faisait penser à Éric Hartmann de la série. On regardait ça en cassette VHS. Je crois que ça passé sur Canal+ à l’époque je ne m’en rappelle plus. Quand tu vois la série pour la première fois tu te dis que les mecs ne se sont pas foulés. C’était assez grossier avec des bouts de carton en stop motion. Il n’y avait pas de logiciel. Aujourd’hui oui mais avant c’était fait à la main. Il me semble qu’il n’y avait aucun effet en post-production.
Manu : ça tombe bien parce que on va parler un peu de production. Effectivement en terme d’animation à la base ça a été fait en stop motion. C’est la signature graphique du dessin animé même si aujourd’hui on utilise des logiciels pour le faire. Ils reproduisent toujours le même effet donné par le stop motion.
Nico : ce qui est génial avec cette série c’est que tu prends la première saison et la 20e saison. Et tu vois toute l’évolution graphique et technique au travers des années.
Manu : il faut savoir que l’équipe qui est derrière le dessin animé fait environ 70 personnes et que chaque épisode est fini en moins d’une semaine.
Nico : oui un épisode par semaine est diffusé sur Comédie Central la fameuse chaîne new-yorkaise qui a prie le risque de diffuser South Park.
Benoit : ils ont prient le pari de faire quelque chose de rapide et caricatural. Au final ça leur sert toujours il ne faut pas énormément de personnes pour produire la série.
Manu : ce qui est bien aussi c’est que ça permet de s’adapter à l’actualité. Ce qui est une grande force aussi. Il peut faire des épisodes assez funs avec des références sur des personnages politiques du moment ou des buzz.
Nico : il y a toujours un message caché dans chaque épisode ça qui est intéressant. On peut parler aussi de Hana et Barbera ont été les précurseurs de ce genre de série. Il était question du fond plutôt que de la qualité de l’animation des personnages. Par exemple, les Pierrafeu le prouvent. Chaque épisode coûté maximum 3000 $. C’était leur stratégie. South Park rappelle un peu ce genre de série la.
Manu : ils aiment aussi utiliser la musique dans les épisodes.
Nico : oui je me rappelle de l’épisode où ils font un hommage au film métal hurlant. Ils ont repris la bande originale du film pour accompagner leur épisode.
Manu : et toi Benoit. Y a-t-il un groupe de musiques qui t’a marqué dans South Park ?
Benoit : je sais qu’il y avait Corn et Metallica en guest. Avec la mise série machine de scoubidou. C’était marrant.
Manu : savez-vous qui a créé le générique de South Park ?
Nico : oui c’est le groupe Primus.
Manu : bravo Nico c’est bien tu as appris des fiches.
Benoit : le générique a été remixer suivant les saisons parfois électros parfois rock.
Nico : tout comme l’opening, Éric est amené à évoluer dans chaque saison.
Manu : vous dire que ça a quand même traversé les générations. Ça a quand même plus de 20 ans. Tu as le temps de voir les différents styles musicaux qui ont traversé les années.
Nico : les guests sont toujours réactualisées.
Manu : quels sont vos guests préférées ?
Benoit : Steeve Jobs ou Obama.
Nico : moi c’est plutôt Bill Gates contre le président de Sony qui m’avait fait halluciner. Avec les tatouages. Et Paris Hilton donne aussi ils l’ont arrangé.
Benoit : il y avait aussi un événement marquant avec la scientologie est en Tom Cruise qui a avait été sujet à controverse. C’est d’ailleurs pourquoi le doubleur du Chef, Isak a démissionné suite à cet épisode car il était scientologue. C’est pour cela que dans un épisode le Chef meurt.
Manu : il y a peut-être une remarque je pourrais faire. Les personnages sont toujours en CE2 CM1 mais il serait peut-être intéressant de les voir grandir ?
Nico : ils ont prient le parti pris de rester figés dans le temps un peu comme les Simpson. Ce n’est pas comme DBZ on voit l’évolution des personnages. Le problème est qu’ils ne peuvent pas faire grandir leurs personnages parce que sinon nous n’aurions plus l’esprit d’enfant des personnages principaux.
Benoit : s’il n’y a plus la cour de récré et Monsieur Garrison, on perd une grande partie des personnages et de l’univers.
Manu : on pourrait parler un peu des controverses.
Nico : les scientologues très mal pris l’épisode les concernant. Quand on voit l’épisode on se pose des questions.
Benoit : je crois qu’ils ont reçu beaucoup de menaces de la part de plusieurs communautés religieuses ou ethniques.
Nico : tout le monde en prend pour son grade dans South Park. Personne n’est épargné. Ils se foutent de la gueule de tout le monde.
Manu : si tu cibles tout le monde alors tu ne cibles personne. Si tu veux faire de l’humour surtout alors ça veut dire que tu ne cibles pas des communautés.
Benoit : c’est tant mieux qu’il y ait cette ouverture qui n’est pas forcément agréable à voir ou à entendre quant on fait parti de la communauté ciblée mais c’est aussi ça la liberté d’expression.
Nico : c’est une série qui montre ce que peut être un mouvement démocratique : on a droit de s’exprimer de taper sur tout le monde. Desproges disait bien « on peut rire de tout mais pas avec tout le monde ».
Manu : oui mais à condition de respecter les communautés.
Nico : ce qui est habile de la part des scénaristes, c’est que par exemple, une communauté qui va être décriée dans un épisode servira d’allier pour dénoncer quelque chose de grave dans le monde. Il y a toujours une relation intéressante entre la sympathie et l’antipathie.
Benoit : ça me rappelle beaucoup les satires de certaines religions. Notamment quand il s’amuse à ce moquer de la théologie mormone. Ils essaient de retranscrire l’histoire du fondateur de la théologie. Stan rencontre un élève mormon. Il apprend plein de choses totalement aberrantes au sujet de cette théologie. Finalement, la moralité c’est que Stan a beau vouloir faire changer son ami et lui faire comprendre que sa religion est aberrante. Mais finalement son ami lui démontre qu’il est heureux que ça lui permet d’être soudé avec sa famille. Vivre en harmonie être tous ensemble. Stan reste bouche bée après cette déclaration. Donc South Park n’est pas une satire gratuite et violente des religions ou théologie. La série prend du recul avec bienveillance mais ce n’est pas souvent le cas malheureusement.
Nico : ce qui est intéressant dans South Park c’est qu’ils vont toujours mettre en avant un sujet choquant pour certains mais au final la conclusion est toujours positiv et optimiste. Il y a toujours une morale qui fait redescendre les tensions et qui rassemble les gens.
Benoit : oui ça fait parti de la mécanique de l’épisode. Il y a parfois une moralité à la fin. Cependant de la moralité il n’y en a pas toujours à chaque fois. Il n’y meurt souvent chaque fois on s’attend à ce qu’il meurt. C’est devenu culte.
Manu : oui Kenny Mouret surtout dans les premières saisons.
Nico : c’était un hommage à Looney Toons. À des personnages comme bip bip et coyote qui est émis dans des situations il aurait dû mourir mais il est toujours vivant. Il s’en sortait toujours. Du coup Kenny est un petit peu le pied de nez à tout cela. Kenny meurt tout le temps mais il ressuscite aussi.
Manu : pourquoi Kenny meurt tout le temps ?
Nico : dans un épisode s’est expliqué. Il est aussi expliqué pourquoi il ressuscite tout le temps. Ça a un rapport avec l’apocalypse je crois.
Benoit : oui ça n’est pas cohérent pour un sou mais le but c’est que ça soit drôle.
Manu : c’est un dessin animé à regarder avec univers la main. Quand tu rentres du taf. Avez-vous un épisode préféré ?
Nico : le dernier que j’ai vraiment adoré c’est le coq magique. Il faut savoir que je suis un grand amateur de jeux de cartes à collectionner. South Park ne s’était pas encore de la gueule des collectionneurs. Et dans cet épisode on en prend pour notre grade et c’était super bien fait. Je me suis reconnu à certains moments et je me suis régalé.
Benoit : quel est le pitch de cet épisode ?
Nico : c’est Kenny qui est un super joueur de Magic. Les gamins découvrent qu’il existe des combats underground où les coq sont remplacées par des combats de coq qui jouent aux cartes Magic. Le père de Stan ne comprend pas le retour du coq magique parce que en anglais coq signifie bite. Et justement le père de Stan et spécialiste dans les tours de magie avec les parties intimes.
Manu : des dessins animés comme ça ça me donne envie d’en faire. Même si je n’ai pas la prétention. C’est vraiment déconnant mais avec du fond.
Nico : South Park c’est comme un peu Bigard. Tu peux être grossier mais si le fond est intelligent, ça passe.
Manu : oui parce que tueur au moins quelque chose sur lequel tu peux te rattraper. Ce n’est pas gratuit.
Nico : Benoît quel est ton épisode préféré ?
Benoit : c’est plutôt un épisode sur les gamers. Stan et son père créent un compte sur Word of Warcraft. Le principe de l’épisode tourné en Machinima c’est-à-dire avec des personnages du jeu vidéo animés en 3D avec des personnages et des situations. C’est une satire du monde des gamers, les clichés du Nolife devant son ordinateur qui vient défoncer les noobs avec un cheatcode. C’est culte.
Nico : surtout les mecs de Blizzard qui parle comme des châtelains.
Benoit : c’est un peu le seigneur des anneaux avec l’univers de Word of Warcraft.
Nico : je me souviens surtout des pseudos des personnages de Kyle, Stan et Cartman. C’était fabuleux. Je crois qu’il y en a un qui s’appelait Perceval Longueverge !
Manu : les voix !
Nico : oui avec Christophe Lemoine qui est fabuleux. La voix de Cartman est mythique et charismatique. D’ailleurs Stan est la voix de Tintin. On le remarque quand il double le père de Stan. Ce qui est rigolo.
Benoit : les comédiens français s’éclatent sur les doublages. Je pense que c’est le cas pour tous ceux du monde entier.
Nico : je voudrais parler de la seule comédienne de doublage, Marie-Laure Beneston, que l’on connaît car elle double des voix dans Il était une fois la vie. Elle fait la voix de tous les personnages féminins, c’est exceptionnel. Elle est impressionnante.
Benoit : d’ailleurs je pense aux jeux vidéo. En 2013 ou 2014 un jeux South Park est sorti. Il faut absolument le tester. C’est une parodie d’un RPG japonais avec tout l’univers de South Park compressé dans ce jeu vidéo. Le jeu s’appelle South Park le bâton de la vérité. Tu peux choisir ta classe entre paladin, voleur, guerrier ou juif. Tu peux pas choisir ton pseudo c’est Cartman qui choisi. D’ailleurs dans le deuxième opus du jeu vidéo : L’annale du Destin, tu pourras choisir ta couleur de peau. Donc plus tu es noir plus le jeu seras difficile. On rentre tout de suite dans l’esprit South Park au travers de ce jeu. Apparemment les doubleurs officiels n’ont pas doublé le jeu vidéo. D’ailleurs pour le deuxième opus du jeu vidéo les doubleurs français voulaient doubler mais ça ne s’est pas fait à cause du manque de ressources financières pour payer les doublages. Tous les développeurs sont fans de la série c’est dommage. Donc on n’y jouera en VO.
Manu : en tout cas on vous conseille vraiment de regarder South Park.
Nico : En ce moment cela passe sur Game One.
Manu : vous pouvez aussi toujours acheter les épisodes pour vous rattraper. C’est un dessin animé avec du fun, du fond, des morales, beaucoup de déconnes et des personnages attachants.
Benoit : Éric Cartman est détestable mais attachant.
Manu : on arrive déjà au terme de l’émission. On vous salue bien et on vous dit à bientôt pour le prochain podcast.
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Cours de rattrapage :