Podcast – Séries du moment & Enigmbox

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Sommaire :

  • Présentation de notre notre invité spécial : @Benoît Freslon – développeur indé de jeux vidéo sur mobiles dont @Enigmbox.
  • Chronique de Nico sur : Castlevania, Rick et Morty, Knight & Magic.

 

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Manu : bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast. Aujourd’hui j’accueille Benoit Freslon, l’auteur du jeu sur mobile EnigmBox. Nous avons aussi avec nous Nico ! Bonjour à vous deux !

Peux tu te présenter Benoit ?

Benoit : je suis développeur de jeux vidéo depuis plus de 10 ans. Je développe des jeux vidéo en tant qu’indépendant soit pour mon compte pour d’autres artistes. J’ai commencé par faire des jeux flash sur Internet comme notamment Nanowar, un jeu de stratégie en temps réel. Il y a eu beaucoup de clones de ce jeu malheureusement et je n’ai pas pu exploiter le jeu comme je le souhaitais. Mais ça a très bien marché au niveau du game play. Sinon, je travaille sur mon jeu EnigmBox : un jeu d’énigmes sur mobile disponible sur iPhone et Android. Ce jeu marche très bien, les joueurs adorent. Si vous aimez les jeux d’énigmes, du type escape room, cela devrait vous plaire. Vous devez utiliser les fonctionnalités du téléphone pour résoudre les énigmes proposées. Comme par exemple : appuyer sur les boutons, mettre le téléphone dans sa poche, retourne dans tous les sens, ouvrir des applications. Les gens sont assez bluffés en y jouant, j’ai eu de très bons retours.

Manu : j’ai eu l’occasion de jouer à ce jeu et j’ai bien aimé. Nico qu’est-ce que tu regardes en ce moment ?

Nico : j’ai pu voir les quatre premiers épisodes de Castlevania sur NetFlix. J’ai bien aimé. C’est pour un public adulte. On dit souvent que les dessins animés sont faits pour les petits mais cette série démontre tout le contraire. On en prend plein les yeux. Cela m’a fait penser à un autre anime que j’avais déjà vu en film : Vampire Hunter D. On retrouve cette sphère assez proche, très dark, très gothique. Il y a cette alternance de couleurs entre le bleu et le rouge. Les héros sont magnifiques, très charismatique. La série Castlevania est tirée du jeu vidéo du même nom.

Manu : Castlevania est inspiré de Dracula.

Nico : oui, Bram Stoker a inspiré beaucoup la pop culture. On retrouve donc Dracula qui cherche à se venger de l’humanité encore une fois.

Benoit : j’ai vu l’anime ce week-end sur NetFlix. C’est un anime mature pour adultes, l’atmosphère est superbe. J’ai un petit bémol sur l’animation qui est un peu désuète. Je vais impression d’être revenu quelques années en arrière. Je pense qu’il n’y a pas assez de fluidité malgré la beauté des dessins. Les personnages sont charismatiques. Les dialogues sont trash, ça part dans tous les sens. C’est vraiment une série qui n’a pas peur et qui veut faire peur.

Nico : tout à fait. C’est un peu dans le même style au niveau du scénario que Game of Thrones ou Walkind Dead où il n’hésite pas à buter tout le monde. Avec des univers apocalyptiques. On s’interroge quel personnage va y passer ou quel personnage secondaire va arriver dans l’histoire. Un autre bémol assez anodin, c’est que les quatre premiers épisodes amènent à une suite que l’on attend avec impatience. On se sent un peu frustré.

Benoit : peux-tu pitcher un peu l’histoire ?

Nico : on commence avec une jeune femme humaine qui veut apprendre de Dracula la science, c’est-à-dire, développer le domaine scientifique. Il va y avoir une histoire d’amour entre ces deux personnages. Va se mêler dans tout cela quelques années plus tard, l’inquisition avec l’église, qui va l’accuser de sorcellerie et la brûler en tant que sorcière. Le problème c’est que Dracula était parti en voyage entre-temps et quand il revient chez lui il apprend que sa femme a été assassinée. Il va entrer dans une colère folle. Cette femme-là était pour lui le dernier espoir pour l’humanité. Mais cette humanité le lui a pris. Va s’ensuivre une terrible vengeance contre les habitants du pays qui ont brûlé sa bien-aimée. Il y a un côté très romantique chez Dracula. Il va laisser un an aux humains pour essayer de rattraper leurs erreurs et montrer qu’ils sont capables de faire acte de rédemption. Mais l’humanité ne va pas faire ce que Dracula demandait c’est alors qu’il a formé une immense armée de chauves-souris qui va lancer sur le pays et qui va être un fluo absolu.

On va alors suivre l’histoire du héros qui s’appelle Trevor Belmont, un chasseur de vampires. Il est le dernier de sa génération à avoir des secrets pour se battre contre les vampires. Il a un grand savoir et il incarne le seul salut pour le pays. On va suivre ses rencontres, ses combats contre les démons. C’est sympathique, l’univers ressemble à de l’heroic fantaisie où tout est mixé au niveau de la mythologie.

Manu : d’ailleurs l’histoire commence en 1095. À ce jour, elle se termine en 2057. Donc on traverse beaucoup d’époques avec cette série. Merci Nico pour le résumé.

Benoit : je regarde une série qui te plaît. Il s’agit de Rick et Morty.

Benoit : oui c’est la série phare de NetFlix. C’est de mort trash, de l’humour noir qui rappelle South Park, Futurama, American Dad, etc. il y a forcément des références à la pop culture comme Terminator, Retour vers le futur, etc. il y a des parcs d’attraction dans des corps humains, ils se miniaturistes pour y aller.

Pour l’histoire : c’est Rick, un grand-père du style de Doc de Retour vers le futur qui est assez trash. Il retourne vivre avec sa famille : sa fille et ses petits-enfants. Morty est le petit-fils de 13 ans. Il va suivre les aventures de son grand-père dans d’autres dimensions parallèles. Ils vont toujours finir par s’en sortir mais il n’hésite pas à tout exploser. C’est trash mais tout revient dans l’ordre à la fin des épisodes. La série a été créée par Justin Roiland et Dan Harmon. Ce dernier est scénariste de Community, une série orientée geek et nerd par excellence. Cette série est très intéressante, je vous la recommande. Les deux créateurs de Rick et Morty doublent eux-mêmes leurs personnages comme dans South Park. Qui permet de retranscrire leurs pensées avec le plus de fidélité possible.

Manu : ça leur permet de donner une certaine spontanéité dans les personnages. Je pense qu’il n’aurait pas eu ce niveau de gags qui ne doublaient pas eux-mêmes leurs personnages.

Benoit : oui comme dans American Dad, le créateur double ses personnages. J’ajouterai que la série est produite par la chaîne Adult Swim. Leur marque de fabrique est le trash, humour noir, le politiquement incorrect, etc. du sang, du sexe, des gros mots, des gros mots, de la drogue…

Nico : si on ne regarde pas la série au troisième degré on peut être choqué.

Manu : j’ai de petites colles à vous poser. Benoit quel est le nom de famille de Rick ?

Benoit : bonne question. Rick Hunter ? Lol !

Manu : non, c’est Rick Sanchez. Nico, quel est le nom de Morty ? C’est Smith ! En tout cas cela donne envie de regarder la série.

Benoit : on retrouve tous les codes de science-fiction mais parodiés. On ne s’ennuie pas, le rythme est très soutenu. On peut enchaîner les épisodes sans souci et les regarder dans le désordre.

Nico : le rythme est hallucinant. Il est impressionnant de voir l’imagination des auteurs. Par exemple, dans une histoire il y a un décodeur qui permet de voir tous les doubles que tu as dans les autres dimensions. Cela fait un peu l’effet papillon, c’est complètement barré.

Benoit : tu peux trouver des épisodes avec des haltères dans les culs des humains. C’est la définition du dessin animé complètement barré. Rick ressemble à Éric Cartman. Il n’est pas forcément bienveillant. À chaque fois qu’il donne des conseils à sa fille, il l’avertit que cela va lui attirer des problèmes : « n’utilisez pas le nouveau système que j’ai créé, faites attention ! ». Et ça part en cacahouètes mais c’est super drôle.

Nico : d’ailleurs Morty sert à désamorcer cette espèce de tension. C’est la graine d’espoir qui vient arranger tout à la fin.

Manu : on va enchaîner sur la série Knight’s and Magic, sur la chaîne Manga. C’est Nico qui regarde cette série. Qu’est-ce que tu as à dire sur cette série ?

Nico : la série vient de commencer, ça me plaît beaucoup parce que c’est tiré d’un light novel écrit par Hisago Amazake-no. il paraît que ça a très bien marché au Japon. Il en a vendu des millions. Succès oblige, il a été adapté en anime. Le manga avait été publié par Square Enix la fameuse maison de jeux vidéo ici mis à l’édition et qui a son magazine de prépublication Young Gangan. Je vais faire appel à vos souvenirs d’animes japonais parce que cette série ressemble énormément à Vision of Escaflowne. Dans le sens où c’est une série de mecha mais dans un univers d’heroic fantaisie.

Dans Vision of Escaflowne, on suivait une héroïne terrienne qui se retrouvait dans un monde d’héroic fantaisie. On dirait le même synopsis de Another world with my smartphone. On suit un otaku qui va se retrouver dans un monde d’heroic fantaisie. Cet otaku est passionné de robots géants. Il va se réincarner dans ce nouveau monde dans un personnage qui s’appelle Ernesti Echevalier. Ce dernier est un génie du mecha. Il va apporter énormément de progrès techniques aux mechas.

Manu : que va-t-il apporter précisément ?

Nico : grâce à sa culture otaku, il va renforcer des fibres musculaires des robots avec des matériaux plus résistants. Il va rajouter des bras mobiles supplémentaires aux robots pour être équipé à la fois comme un guerrier et un magicien. C’est génial. Il va apporter aussi des mini-mechas qui vont servir d’écuyer aux plus gros. Il s’occupe de la formation des pilotes aussi. C’est un personnage qui révolutionne un domaine. C’est une série qui vaut le coup d’être vue, les personnages sont attachants. Les clichés sont bien présents : le héros dynamique et enthousiaste, la fille amoureuse du héros, etc. C’est une série sympathique qui aura du succès en France.

Manu : Peux-tu rappeler ce qu’est un light novel ?

Nico : c’est un roman graphique et en même temps on va demander à un illustrateur de dessiner quelques pages. C’est un format particulier, on n’y vient petit à petit. C’est très ancré dans la culture japonaise.

Manu : le roman est paru en 2010, le light novel en 2013, le manga en 2016 et ensuite l’anime en 2017. Merci Nico pour le résumé.

Benoit : pour tous les des animés qui passent actuellement il y a un public ciblé. Je continuerai de regarder Rick et Morty. Il n’y a pas que Game of Thrones !

Nico : japonais sont en train de copier des scénarios des séries live à l’américaine. Des séries pour adultes qui récupèrent les codes que l’on retrouve dans Game of Throne par exemple. Où l’on voit les personnages principaux disparaître un à un. On a aussi L’attaque des titans et Terra Formars qui sont intéressants.

Manu : merci Benoit pour ta présence. Vous pouvez jouer au jeu de Benoit : EnigmBox sur iPhone et Android. Pouvez le suivre sur les réseaux sociaux. Merci Nico. À bientôt pour un prochain podcast.

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Manu

Emmanuel a connu Nicolas (l'auteur des articles) sur les bancs d'école ! Une amitié de plus de 20 ans déjà. Lui aussi est de la génération "80". Dès sa plus tendre enfance, Emmanuel a surtout baigné dans le monde des jeux vidéos mais il a grandi avec les dessins animés archiconnus du petit écran ! Il se consacre essentiellement à toute la partie technique et support du blog.

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